Le CBD et le système endocannabinoïde : comment ça marche ?

Le système endocannabinoïde (SEC) : quel est son rôle ?

Le système endocannabinoïde (SEC) a une influence sur de nombreux processus physiologiques et psychologiques, qui sont essentiels pour le bien-être et la santé du corps humain.

Par exemple, il intervient dans la modulation des éléments suivants :

• Le système nerveux central, qui contrôle les fonctions cognitives, émotionnelles et motrices.
• Le système nerveux périphérique, qui transmet les informations sensorielles et motrices entre le cerveau et le reste du corps.
• Les tissus immunitaires, qui défendent l’organisme contre les agents pathogènes et les substances étrangères.
• Le système endocrinien, qui sécrète des hormones régulant la croissance, le métabolisme, la reproduction, etc.
• Le métabolisme, qui concerne les réactions chimiques permettant la production et l’utilisation de l’énergie.

Le SEC a donc une grande variété d’effets dans l’organisme, et contribue à l’équilibre du corps humain et à son homéostasie.

Le système endocannabinoïde (SEC) : comment agit-il dans l’organisme ?

Le système endocannabinoïde (SEC) participe à de nombreuses fonctions du corps humain, qui sont liées aux émotions, à l’inflammation, à l’apprentissage, etc. Il influence aussi le métabolisme des lipides et la régulation de la faim, ce qui peut avoir un impact sur le poids.

Dans certaines maladies chroniques ou aiguës, le niveau des endocannabinoïdes, comme l’anandamide et le 2-AG, peut varier. Cette variation (en augmentation ou en diminution) peut être observée dans des troubles inflammatoires, cardiovasculaires, neurologiques, mais aussi dans l’ostéoporose et les cancers.

De plus, certaines pathologies pourraient être liées à un déficit en endocannabinoïdes dans l’organisme. C’est le cas par exemple du syndrome de l’intestin irritable, de la migraine et de la fibromyalgie.

Récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2

À l’heure actuelle, il existe 2 types de récepteurs cannabinoïdes identifiés par la science :

• Le récepteur CB1 (type-1 cannabinoid receptor), qui est principalement localisé dans le système nerveux central, mais aussi dans les poumons, les muscles et les intestins.
• Le récepteur CB2 (type-2 cannabinoid receptor), qui est surtout présent dans le système immunitaire, mais aussi dans les os et la peau. Les cannabinoïdes se lient aux récepteurs CB1 et CB2 pour leur envoyer un message, qui modifie temporairement leurs fonctions.

Par exemple, le THC (substance psychoactive du cannabis récréatif) provoque des effets euphorisants et psychotrope en se fixant sur les récepteurs CB1. Ceux-ci sont très nombreux dans le cerveau, donc la consommation fréquente de THC peut altérer l’activité cérébrale et entraîner une baisse des capacités d’apprentissage et de mémorisation. Par contre, il est possible de limiter l’action néfaste du THC par l’effet du CBD, qui n’a pas d’effet psychoactif.

Crédit photo : lanutrition.fr

Les cannabinoïdes 

Les cannabinoïdes sont des molécules qui interagissent avec les récepteurs cannabinoïdes du corps humain. Elles agissent comme des messagers qui transmettent des informations entre les récepteurs.

Il existe plus d’une centaine de cannabinoïdes différents. On peut les classer en 2 catégories principales :

• Les endocannabinoïdes, qui sont produits naturellement et “à la demande” par l’organisme : les plus connus sont l’anandamide et le 2-AG.
• Les phyto-cannabinoïdes, qui sont principalement présents dans la plante de cannabis, les plus connus étant le Tétrahydrocannabinol (THC), le Cannabidiol (CBD), ainsi que le Cannabigérol ou CBG. Les phytocannabinoïdes ont une action directe sur le SEC

En effet, ils participent à la régulation de l’homéostasie de l’organisme, en se liant naturellement aux récepteurs endogènes CB1 et CB2. Après cette liaison, les phytocannabinoïdes envoient des signaux aux enzymes présentes à l’intérieur des cellules, et modifient ainsi leur activité.

Les endocannabinoïdes produisent divers effets comportementaux : moteurs, antalgiques, anxiolytiques… Produits ponctuellement et sur commande, ils permettent au milieu interne de maintenir son équilibre lorsqu’il est soumis au stress.

Du côté des phytocannabinoïdes, les effets sont très similaires. C’est pourquoi le CBD fait l’objet d’études et de recherches pour mieux comprendre ses effets sur les neurotransmetteurs du corps humain.

Enzymes métaboliques 

Dernier composant du système endocannabinoïde : les enzymes !

Il s’agit de protéines dotées de propriétés catalytiques. Il en existe une multitude dans l’organisme, permettant de réaliser des réactions chimiques.

Dans le SEC, il y a 2 enzymes principales :

• FAAH, permettant de décomposer l’anandamide.
• MAGL, permettant de dégrader le 2-AG. En dégradant ces endocannabinoïdes, ces enzymes assurent le bon fonctionnement du SEC. Elles s’assurent qu’ils sont utilisés lorsqu’ils sont nécessaires, sans excéder leur durée de vie prévue.

Comment le CBD interagit-il avec le système endocannabinoïde ?

Dans le système endocannabinoïde, la fonction cellulaire des récepteurs CB1 et CB2 est modifiée par l’action du CBD.

Contrairement au phyto-cannabinoïde THC que l’on trouve aussi dans la plante de cannabis, le CBD n’arrive pas à se lier parfaitement aux récepteurs CB1 et CB2 de l’organisme. 

Conséquence : les cellules sont activées, mais le cannabidiol n’y est pas totalement attaché. Celui-ci peut donc être transporté dans le sang et aller stimuler de nombreux récepteurs dans tout le corps humain.

La molécule de CBD agit positivement sur le système endocannabinoïde en stimulant favorablement la membrane des récepteurs CB1 et CB2.

Par cette action, les effets du CBD sont bénéfiques pour tout le corps humain, physiquement et mentalement. De plus, il influence aussi le SEC en modifiant l’activité des enzymes comme la FAAH, responsable de la dégradation de l’anandamide. Ainsi, la molécule de cannabidiol permet au corps humain de produire plus d’anandamide, ce qui procure des effets relaxants.

Par conséquent, le CBD a des effets divers et étendus sur le corps humain. Il soulage de multiples maux, tant physiques (inflammations, douleurs articulaires…) que psychologiques (permet de combattre la dépression, aide naturelle contre l’insomnie…).

Au final, le CBD agit en synergie avec les endocannabinoïdes produits par l’organisme. En consommer permet de stimuler le SEC pour l’aider à maintenir l’équilibre du corps humain, et ce sans effets indésirables !

Comment activer le SEC du corps humain ?

Un manque d’endocannabinoïdes peut provoquer des maladies chroniques. Heureusement, il est possible d’activer le SEC du corps humain de manière naturelle : 

• Consommer des phytocannabinoïdes comme le CBD :

Présent dans de plus en plus de produits alimentaires, comme les bonbons au CBD, ou les infusions CBD Rest in Tizz ce cannabinoïde ne se fixe pas directement aux récepteurs CB1 et CB2. Les études suggèrent que le CBD pourrait aider à renforcer temporairement la tonalité endocannabinoïde en empêchant des enzymes de dégrader l’anandamide, un cannabinoïde produit naturellement par notre organisme. Le fait de ralentir sa dégradation aura donc un impact important pour optimiser le SE.

• Consommer plus d’acides gras essentiels :

Notre corps produit les endocannabinoïdes à partir de précurseurs à base lipidique, à savoir les acides gras oméga-3. Ces molécules se transforment en endocannabinoïdes en passant par une voie enzymatique spécialisée.

Cette source alimentaire de précurseurs endocannabinoïdes soulève aussi la possibilité qu’une alimentation pauvre en acides gras oméga-3 pourrait entraîner une faible tonalité endocannabinoïde.

Différents aliments contiennent des acides gras essentiels comme le poisson, les algues ou encore les graines de chanvre.

• Faire de l’exercice :

Vous connaissez cette sensation euphorisante après avoir fait du sport ? Après une activité physique et plus particulièrement l’exercice aérobie, le corps produit des niveaux élevés d’anandamide ce qui stimulerait le système endocannabinoïde.