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Combien de temps le THC reste dans la salive ?
⏱️ EN BREF : LE THC DANS LA SALIVE
Le THC reste détectable dans la salive entre 6 heures et 72 heures, selon la fréquence de consommation. Plus la consommation est régulière, plus le THC met de temps à disparaître.
✅ 3 Repères rapides
- Fumeur occasionnel : jusqu’à 24 h
- Fumeur régulier : 48 à 72 h
- Gros consommateur : jusqu’à 7 jours
⚠️ À retenir
- Tolérance zéro en conduite
- Test positif = 6 points retirés
- Aucune “astuce miracle” pour l’éliminer
Vous avez fumé un joint hier soir et une petite voix vous chuchote :
« Et si je me fais contrôler demain ? » 😰
C’est une question que beaucoup de consommateurs se posent, et à raison. Le THC, la molécule psychoactive du cannabis, peut rester détectable plusieurs heures dans la salive, même quand les effets ont disparu.
Dans cet article, on décrypte ensemble combien de temps le THC reste dans la salive, comment fonctionnent les tests, et ce qu’il faut savoir selon que vous soyez fumeur occasionnel ou régulier.
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🧪 Comment fonctionne un test salivaire au THC ?
Les tests salivaires sont aujourd’hui la méthode la plus utilisée pour dépister une consommation récente de cannabis. Rapides, fiables et non invasifs, ils sont devenus la norme lors des contrôles routiers et, parfois, dans certains environnements professionnels sensibles.
Mais concrètement, comment détecte-t-on le THC dans la bouche ? Et que se passe-t-il une fois le test effectué ?
🔬 Le principe du test
Le test salivaire repose sur une technologie immunologique, très similaire à celle des tests antigéniques COVID.
Un bâtonnet muni d’une languette absorbante est placé dans la bouche pendant quelques secondes, afin de prélever un échantillon de salive. Cette languette contient des anticorps spécifiques au THC, capables de réagir à sa présence.
Une fois la salive absorbée, le dispositif affiche le résultat en quelques minutes (en moyenne 3 à 10 min) :
- Une ligne de contrôle visible confirme que le test fonctionne.
- Une ligne de test visible = résultat négatif (aucune trace détectée).
- Aucune ligne de test = résultat positif (présence de THC au-dessus du seuil).
Les seuils de détection varient selon les modèles, mais la plupart des tests rapides détectent le THC à partir de 5 à 10 ng/mL de salive. Les analyses en laboratoire, elles, peuvent descendre jusqu’à 1 ng/mL, offrant une précision bien supérieure.
Ces tests visent avant tout à repérer une consommation récente. Contrairement à l’urine ou aux cheveux, la salive reflète ce qui circule actuellement dans l’organisme : un test positif signifie donc que le THC est encore actif dans votre système.
🚓 Contrôle routier : ce qu’il faut savoir
En France, la tolérance est zéro.
Le Code de la route (article L235-1) stipule que toute trace de stupéfiant détectée dans la salive constitue une infraction, quel que soit le taux.
Lors d’un contrôle, le déroulé est généralement le suivant :
- Le conducteur effectue un premier test salivaire sur place.
- En cas de résultat positif, un second prélèvement est effectué pour être envoyé en laboratoire agréé.
- Si la contre-analyse confirme la présence de THC, l’infraction est immédiatement constatée.
Les sanctions prévues sont lourdes :
- 6 points retirés sur le permis,
- jusqu’à 4 500 € d’amende,
- et une suspension de permis pouvant aller jusqu’à 3 ans.
En cas d’accident sous l’emprise du cannabis, les conséquences sont encore plus graves : l’assurance peut refuser toute indemnisation, et des poursuites pénales peuvent être engagées.
Un test salivaire positif sur le bord de la route n’entraîne pas automatiquement une condamnation. Il doit être confirmé par une analyse en laboratoire pour éviter les faux positifs. Les tests modernes détectent surtout le THC actif, c’est-à-dire la molécule réellement présente dans votre salive au moment du contrôle, pas les traces anciennes stockées dans les graisses comme pour les tests urinaires.
⏱️ Combien de temps le THC reste détectable dans la salive ?
Tout dépend de votre fréquence de consommation et de votre profil métabolique.
Le test salivaire ne cherche pas les traces anciennes, mais bien le THC actif, encore présent dans la bouche après consommation.
Plus vous consommez régulièrement, plus le THC s’accumule dans l’organisme et plus il mettra de temps à disparaître.
Les chiffres ci-dessous représentent des moyennes observées dans plusieurs études toxicologiques (OFDT, Sécurité routière, JAMA Network).
📊 Durée moyenne de détection selon le profil de consommation
Profil du consommateur | Durée moyenne de détection | Commentaires |
---|---|---|
Consommation unique | 6 à 8 heures | Souvent négatif le lendemain matin |
Occasionnelle | Jusqu’à 24 heures | Varie selon la dose et le métabolisme |
Régulière | 48 à 72 heures | Accumulation du THC dans les tissus |
Quotidienne (forte) | Jusqu’à 7 jours | Cas extrêmes : fumeurs intensifs avec imprégnation chronique |
🧩 Les facteurs qui influencent la détection du THC
La fenêtre de détection n’est pas la même pour tout le monde. Elle dépend de votre corps, de vos habitudes… et même du type de test utilisé. Voici les leviers qui font varier l’aiguille.
🔬 Facteurs internes
- Métabolisme : Plus votre métabolisme est rapide, plus l’élimination est courte. À l’inverse, un métabolisme lent prolonge la détection.
- Masse grasse : Le THC est liposoluble : il se stocke dans les graisses. Plus le tissu adipeux est élevé, plus le relargage peut durer, donc une fenêtre de détection plus longue.
- Âge, hydratation, état du foie : L’âge et la fonction hépatique jouent sur la vitesse de transformation du THC. Une bonne hydratation évite une salive trop concentrée, mais ne “nettoie” pas un test positif : l’impact reste modéré.
🌿 Facteurs externes
- Fréquence de consommation : C’est le facteur n°1 : occasionnel → fenêtre courte ; régulier/quotidien → accumulation et détection prolongée (souvent 48–72 h, parfois plus chez les gros usagers).
- Puissance du cannabis (taux de THC) : Plus le dosage en THC est élevé (variété, quantité, bouffées profondes), plus la concentration buccale grimpe, donc détection plus longue.
- Hygiène buccale (rinçage, brossage, hydratation) : Rincer la bouche, boire de l’eau, mâcher un chewing-gum ou se brosser les dents peut réduire temporairement les résidus sur les muqueuses… Mais cela n’élimine pas le THC circulant : aucune garantie de négativité.
- Type de consommation : fumée vs ingestion : Fumer/vapoter dépose du THC directement dans la bouche → détection quasi immédiate. Ingestion (space cake, huiles alimentaires) : pic retardé, effets plus longs ; la fenêtre peut être décalée et parfois un peu plus étalée.
- Seuil de détection du test utilisé : Tous les kits ne sont pas égaux : un test plus sensible (seuil bas) repère plus longtemps de faibles concentrations.
Le saviez-vous ?
Les tests salivaires « route » détectent souvent le THC dès 5 à 10 ng/mL. Les analyses de confirmation en laboratoire peuvent quantifier à partir d’environ 1 ng/mL. Plus le seuil est bas, plus la fenêtre de détection est longue.
L’exposition passive à la fumée (pièce fermée, forte densité) peut déposer des traces dans la salive, mais rarement au-dessus des seuils routiers standards. Le risque de test positif sans consommation directe reste faible.
🚔 Test salivaire et conduite : les risques légaux
En France, la loi est sans équivoque : la tolérance zéro s’applique à toutes les drogues, dont le cannabis.
Autrement dit, la moindre trace de THC détectée dans la salive suffit à caractériser une infraction, même si vous avez consommé la veille et que vous ne ressentez plus d’effets.
⚖️ Ce que dit la loi
Selon l’article L235-1 du Code de la route, conduire sous l’emprise de stupéfiants est un délit puni de lourdes sanctions :
- Retrait de 6 points sur le permis de conduire
- Amende jusqu’à 4 500 €
- Suspension ou annulation du permis, pouvant aller jusqu’à 3 ans
- Peine de prison (jusqu’à 2 ans en cas de récidive ou de cumul avec l’alcool)
- Et dans certains cas, immobilisation du véhicule
En cas d’accident responsable sous-influence, l’assurance peut refuser toute indemnisation, laissant le conducteur assumer seul les dommages matériels et corporels.
🚗 Les effets du THC sur la conduite
Même si le THC donne une impression de détente, ses effets sur le système nerveux altèrent la vigilance :
- Réflexes ralentis
- Temps de réaction plus long
- Vision périphérique réduite et difficulté à évaluer les distances
- Somnolence et perte de concentration
- Surestimation de ses capacités au volant
Des études de sécurité routière ont montré que le risque d’accident est multiplié par 2 à 3 après consommation de cannabis, même à faible dose.
💬 Message de prévention
Même si vous vous sentez lucide, le THC continue d’altérer vos réflexes plusieurs heures après consommation. Pour votre sécurité et celle des autres, attendez au moins 24 heures avant de reprendre le volant. En cas de doute, ne conduisez pas : mieux vaut rentrer en toute sécurité que risquer un drame ou une suspension de permis.
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